Social (dés)abus et e-revoltes !
Le récent documentaire de Netflix "The social dilemma" dresse un sombre tableau des réseaux sociaux. Addiction, dépression, manipulation ; les réseaux seraient la source de tous nos maux. Alors pour contre-balancer ce sensationnalisme, pourquoi ne pas lister quelques-uns des mouvements sociaux nés justement sur les réseaux. Monochromes bleus, noirs, témoignages : on fait le point !
- #MeToo : né il y a trois ans sur Twitter afin de dénoncer les agressions sexuelles et les viols dont étaient victimes de nombreuses femmes dans le monde. Au coeur de très nombreuses publications encore, les réseaux et le hashtag restent un espace privilégié pour le militantisme féministe. Depuis, de nombreuses déclinaisons et variantes sont venus renforcer le mouvement #MeTooPub #BalanceTonPorc etc.
- #Blacklivematters : mouvement né en 2013 a décollé sur les réseaux sociaux cet été suite au décès de Georges Floyd. La puissance de la mobilisation sur le réseau a permis de soutenir les très nombreuses manifestations antiracisme qui ont eu lieu partout dans le monde pour dénoncer les violences policières envers les personnes racisées.
- #BalanceTonStage et plus récemment #BalanceTonAgency dénoncent sur Instagram les abus moraux et sexuels à l'égard de stagiaires et des employés des agences de pubs : phrases écœurantes et révoltantes entendues en entreprise ou en agence. De très nombreux témoignages libèrent la parole sur les comportements abusifs et épinglent bon nombre d'entreprises et d'agences. Dans la lignée #BalanceTonAnnonceur a récemment vu le jour...
- #FreeUyghurs : vague de soutien née sur Twitter sous forme de monochrome bleu envers les Ouïghours, minorité musulmane réprimée en Chine (harcèlement, internement, travail forcé...). Le 1er octobre, date anniversaire de la République Populaire de Chine, les réseaux sociaux se sont parées de bleu pour exprimer leur soutien : la vague bleue.
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